Des œuvres d’art pour parler d’environnement
Pour sa 19ème édition, le Garorock met l’accent sur le développement durable. Déjà soucieux du tri et de la propreté du site, il met en place cette année des actions innovantes sur la sensibilisation à la prévention des déchets grâce à un partenariat avec ValOrizon (syndicat départemental de valorisation et traitement des déchets).
L’objectif principal des organisateurs reste la diminution de l’impact écologique de la manifestation sur la plaine de la Filhole. Avec une fréquentation en perpétuelle augmentation depuis le changement de lieu, il faut développer de nouvelles actions et sans cesse se renouveler pour sensibiliser les festivaliers.
En 2015, l’accent a été mis sur le traitement du déchet alimentaire et la réutilisation à travers l’art récup
Le festival travaillera cette année et pour la première fois, sur le traitement des déchets organiques. Pour cela, l’organisation s’est approchée de la ferme l’ARCHE DE NOÉ (située à Gaujac), qui s’occupera de récupérer tous les jours les déchets organiques sur le catering mais aussi sur les stands de restauration.
Ces déchets (d’origine végétale) serviront à nourrir les animaux d’ornements élevés à la ferme.
De plus, les Resto du Cœur seront sollicités en fin de festival, si des déchets alimentaires encore viables peuvent être récupérés. (Ceci a en effet pu être constaté en 2014)
Un stand sur la sensibilisation à la réduction des déchets sur le Garokid
Animé par ValOrizon, ce stand proposera aux enfants des jeux éducatifs pour apprendre à réduire sa production de déchets grâce à des gestes simples à appliquer au quotidien.
Les 100 enfants inscrits pourront ainsi apprendre comment composter des déchets organiques (déchets verts et restes de repas) ; comment recycler des objets que l’on utilise plus ; pourquoi il vaut mieux donner que jeter ; etc.
Ils pourront également gagner des cadeaux liés à la prévention des déchets en relevant des défis !
Le LAND’ART
Le projet est de créer un espace land’art sur la Plaine de la Filhole, installé au cours de l’été 2015, à destination des habitants du territoire et des adeptes de tourisme culturel.
Un ancien machiniste de La Royale Deluxe (Vincent SAEDY) et une plasticienne locale (Mickaelle Delamé) ont travaillé à la conception d'œuvres grâce à des matériaux de récupération. Ces œuvres reprendront en grande partie les visuels des éditions passées.
Le principe est de donner libre cours à son imagination afin de participer ensemble à la création d'œuvres. C'est aussi offrir une vitrine sur le travail réalisé pendant le festival et sensibiliser les enfants et les plus grands au développement durable et au tri des déchets.
Ces d’œuvres éphémères inviteront les habitants du territoire à reconsidérer leur rapport à la plaine, leur rapport à l’environnement (réutilisation de matériaux trouvés sur le territoire, travail sur le cycle de vie des objets), en le détournant de façon inattendue.
